
Fermer
Titre : La bataille de Reichshoffen, 6 août 1870.
Auteur : MOROT Aimé (1850 - 1913)
Date de création : 1889
Date représentée : 06 août 1870
Dimensions : Hauteur 430 - Largeur 800
Technique et autres indications : Huile sur toile
Lieu de Conservation : musée national du château de Versailles (Versailles) site web
Contact copyright : © Photo RMN-Grand Palais - Droits réservés
Référence de l'image : 68-005940 / MV6902
La bataille de Reichshoffen, 6 août 1870.
© Photo RMN-Grand Palais - Droits réservés
La bataille de Reichshoffen, 6 août 1870
Date de publication : août 2005
http://histoire-image.org/de/etudes/bataille-reichshoffen-6-aout-1870
Lien copié
Contexte historique
Analyse des images
Interprétation
Bibliographie
Pour citer cet article
Commentaires
Add Comment
Morot le 21/04/2013 à 03:04:55
Monsieur, Morot, qui a exposé ce tableau en 1887, était apparament apprécié par la critique comme peintre qui pouvait rivaliser avec Neuville où Detaille, qui à l'époque dominaient l'art militaire francais, voir les citations en dessous. Cordialement Julia Schnitker
« Les meilleurs tableaux de la vie militaire sont une Bataille de Reischoffen, en petite dimension, par M. Morot, destinée à la salle d’honneur du 3e régiment de cuirassiers, où l’impétueuse mêlée des hommes et des chevaux est représentée avec une ardeur de mouvement qui n’exclut ni la justesse du dessin, ni la varie´té des expressions,et un paysage charmant de M. Protais, où l’on voit passer sur une route le long du bois un régiment en marche », Lafenestre, Georges, “Salon de 1887”, in: Revue des Deux Mondes, Mai-June 1887, page 637-638.
“La Bataille de Reischoffen de M. Aimé Morot est un des succès les plus légitimes du Salon. Elle permet d’espérer que le vide creusé par le décès de M. Alphonse de Neuville et sur la désertion de M. Detaille dans l’equipement militaire, dans les cadres des tailleurs, sera bientôt comblé. Il y a un superbe élan dans cette charge furieuse. Une fiévre de vie, une fougue guerrière vraiment héroique, anime cette poignée de soldats, qui se meut vers la mort. On a la sensation du chox impétueux, du renversement, de l’écrasement qui amènera tout à l’heure cet ouragan de fer dans les rangs ennemis. Un souffle de mâle énergie, de courage exaspéré se dégage des rangs pressés de ces cavaliers. A part le mouvement de l’ensemble si admirablement traduit, chaque physionomie, chaque attitude des héros de cette action épique traduit le même sentiment d’ardente fureur, de mépris de la vie, de soif des dangers. L’officier qui se retourne en selle et jette le cri suprême du commandement, est une sublime expression de la vaillance militaire. Il atteint l’idéal de la beauté virile dans ce dernier appel fait au courage et à l’honneur de ses compagnons d’armes. Dans ce visage rien de grimacant, rien de contracté, et cependant tous les muscles sont en action, sont en jeu. Le cris amène un tel déplacement des lignes de la face que presque toujours il est digracieux”, Ponsonailhe, Charles, “La peinture”, in: L’Artiste, volume I, 1887, page 435.
« Les meilleurs tableaux de la vie militaire sont une Bataille de Reischoffen, en petite dimension, par M. Morot, destinée à la salle d’honneur du 3e régiment de cuirassiers, où l’impétueuse mêlée des hommes et des chevaux est représentée avec une ardeur de mouvement qui n’exclut ni la justesse du dessin, ni la varie´té des expressions,et un paysage charmant de M. Protais, où l’on voit passer sur une route le long du bois un régiment en marche », Lafenestre, Georges, “Salon de 1887”, in: Revue des Deux Mondes, Mai-June 1887, page 637-638.
“La Bataille de Reischoffen de M. Aimé Morot est un des succès les plus légitimes du Salon. Elle permet d’espérer que le vide creusé par le décès de M. Alphonse de Neuville et sur la désertion de M. Detaille dans l’equipement militaire, dans les cadres des tailleurs, sera bientôt comblé. Il y a un superbe élan dans cette charge furieuse. Une fiévre de vie, une fougue guerrière vraiment héroique, anime cette poignée de soldats, qui se meut vers la mort. On a la sensation du chox impétueux, du renversement, de l’écrasement qui amènera tout à l’heure cet ouragan de fer dans les rangs ennemis. Un souffle de mâle énergie, de courage exaspéré se dégage des rangs pressés de ces cavaliers. A part le mouvement de l’ensemble si admirablement traduit, chaque physionomie, chaque attitude des héros de cette action épique traduit le même sentiment d’ardente fureur, de mépris de la vie, de soif des dangers. L’officier qui se retourne en selle et jette le cri suprême du commandement, est une sublime expression de la vaillance militaire. Il atteint l’idéal de la beauté virile dans ce dernier appel fait au courage et à l’honneur de ses compagnons d’armes. Dans ce visage rien de grimacant, rien de contracté, et cependant tous les muscles sont en action, sont en jeu. Le cris amène un tel déplacement des lignes de la face que presque toujours il est digracieux”, Ponsonailhe, Charles, “La peinture”, in: L’Artiste, volume I, 1887, page 435.