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Combat dans la rue Saint-Antoine, 28 juillet 1830.
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Plan de Paris divisé en arrondissement et paroisses..., portant les mouvements de troupes effectués les 28 et 29 juillet 1830.
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Barricade de la rue de la Culture Sainte Catherine.
GOBAUT Gaspard (1814 - 1882)
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Barricades rue Saint-Maur. Avant l'attaque, 25 juin 1848.
THIBAULT

Titre : Combat dans la rue Saint-Antoine, 28 juillet 1830.
Date représentée : 28 juillet 1830
Dimensions : Hauteur 0 - Largeur 0
Technique et autres indications : Auteur : Jazet. Imprimeur : Martinet.
Lieu de Conservation : musée Carnavalet – Histoire de Paris (Paris) site web
Contact copyright : © Photothèque des Musées de la Ville de Paris - Cliché Degraces
Référence de l'image : 2002 CAR 0109 A / G 22187
Combat dans la rue Saint-Antoine, 28 juillet 1830.

Titre : Plan de Paris divisé en arrondissement et paroisses..., portant les mouvements de troupes effectués les 28 et 29 juillet 1830.
Date représentée : 28 juillet 1830
Dimensions : Hauteur 0 - Largeur 0
Lieu de Conservation : Centre historique des Archives nationales (Paris) site web
Contact copyright : © Centre historique des Archives nationales - Atelier de photographie site web
Référence de l'image : N III Seine 1236

Titre : Barricade de la rue de la Culture Sainte Catherine.
Auteur : GOBAUT Gaspard (1814 - 1882)
Date de création : 1848
Date représentée : 23 juin 1848
Dimensions : Hauteur 0 - Largeur 0
Technique et autres indications : Aquarelle avec rehauts de gouache
Lieu de Conservation : musée Carnavalet – Histoire de Paris (Paris) site web
Contact copyright : © Photo RMN-Grand Palais - Bulloz
Référence de l'image : 07-525731

Titre : Barricades rue Saint-Maur. Avant l'attaque, 25 juin 1848.
Auteur : THIBAULT ( - )
Date de création : 1848
Date représentée : 25 juin 1848
Dimensions : Hauteur 0 - Largeur 0
Technique et autres indications : Daguerréotypes Avant l'attaque :11,2 x 14,5
Lieu de Conservation : musée d’Orsay (Paris) site web
Contact copyright : © Photo RMN-Grand Palais - H. Lewandowski
Référence de l'image : 02CE10881/PHO2002-41
L'ère des barricades, 1827-1851
http://histoire-image.org/de/etudes/ere-barricades-1827-1851
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Contexte historique
Analyse des images
Interprétation
- barricade
- daguerréotype
- IIe République
- monarchie de Juillet
- Paris
- révolution de 1830
- révolution de 1848
- Transnonain (rue)
- Trois Glorieuses
- Champs-Élysées
- classe ouvrière
1. Les barricades« Il y avait trois barricades auprès de chez moi, une en travers de la rue Transnonain, formée par une voiture (dite écossaise) renversée, dont j'avais vu dételer les chevaux par un insurgé le pistolet à la main. Cet insurgé avait une redingote brune et un chapeau rond. Il était proprement vêtu, sans cravate, à ce que je crois. La seconde barricade formée par un tricycle fermait la rue de Montmorency du côté de la rue Saint-Martin ; les chevaux en avaient été dételés par les insurgés, parmi lesquels j'en avais remarqué deux très bien mis, en redingote noire et en linge blanc. Et enfin la troisième barricade, qui fermait la rue de Montmorency du côté de la rue du Temple, était formée par une porte cochère, je sais qu'on a pillé le chantier de M. Paillard, rue Transnonain, et qu'on s'est fait livrer des futailles par M. Lemire. » Déposition de Béranger, orfèvre, locataire rue de Montmorency n° 19, portant n° 10 rue Transnonain.
2. Les insurgés« Ils ressemblaient à des bêtes féroces ; la plupart avaient les bras nus et me paraissaient déguenillés. Au nombre de ceux qui étaient bien mis, j'ai distingué un jeune homme en redingote verte, portant un grand chapeau, il avait comme une barbe de saint-simonien (adepte des thèses du philosophe et économiste français Henri de Saint-Simon qui vécut de 1760 à1825) ; ce jeune homme âgé d'environ vingt-deux ou vingt-trois ans, s'appelle Charles ; il est sculpteur et demeure dans la rue des Gravillers. » Déposition n° 2133. Veuve Pajot, portière, 12 rue Transnonain.
« J'ai vu, dans la rue Transnonain, les insurgés travailler aux barricades, ils ont frappé à notre porte pour avoir des meubles. Dans le commencement ils étaient peu nombreux, mais bientôt leur nombre s'est considérablement accru ; la rue était encombrée ; l'on entendait continuellement les cris de "La République ou la mort". » Déposition n° 2200. Femme Colas (Jeanne-Marie), âgée de 39 ans, marchande de meubles demeurant à Paris, rue du cimetière Saint-Nicolas, nos 1 et 3.