
Fermer
Titre : Victor Hugo.
Auteur : BONNAT Léon (1833 - 1922)
Date de création : 1879
Date représentée :
Dimensions : Hauteur 138 - Largeur 110
Technique et autres indications : Huile sur toile
Lieu de Conservation : Musée national du château de Versailles (Versailles) site web
Contact copyright : © Photo RMN-Grand Palais site web
Référence de l'image : 97DE17164/MV 7383
Victor Hugo.
© Photo RMN-Grand Palais
Victor Hugo (1802-1885), une légende dans le siècle
Date de publication : juin 2012
http://histoire-image.org/de/etudes/victor-hugo-1802-1885-legende-siecle
Lien copié
Contexte historique
Analyse des images
Interprétation
Bibliographie
Pour citer cet article
Commentaires
Add Comment
Zeck le 11/04/2013 à 04:04:38
Bonjour,
Voici l'appréciation de Huysmans sur le portrait de Victor Hugo :
« Comme simulacre d'un faire large, le portrait de Victor Hugo est un chef-d’œuvre. Il est laborieusement et lourdement peint, avec une agaçante affectation d'ampleur. Voilà bien la feinte et la supercherie du vrai talent les plus incroyables que l'on puisse voir. L'éclairage est, comme d'habitude, dément. Ce n'est ni le jour, ni le crépuscule, ni le Jablochkoff, c'est quelque chose de vineux et de sale, une lumière passant sous des vitres brouillées et remplies de poussière. M. Bonnat a fait son petit trompe-l’œil en enlevant dans cet éclairage des chairs violacées sur du noir. La pose elle-même est banale ; le coude appuyé sur un volume d'Homère donne une idée de l'esprit du peintre. Ce tableau n'a jamais représenté Hugo, mais bien le premier venu, et encore un premier venu qui vient de se lever, avec un copieux repas avalé la veille. »
Joris-Karl Huysmans (1848-1907), L'art moderne (deuxième édition, 1902)
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5438935k/f74.
Cordialement,
Zeck
Voici l'appréciation de Huysmans sur le portrait de Victor Hugo :
« Comme simulacre d'un faire large, le portrait de Victor Hugo est un chef-d’œuvre. Il est laborieusement et lourdement peint, avec une agaçante affectation d'ampleur. Voilà bien la feinte et la supercherie du vrai talent les plus incroyables que l'on puisse voir. L'éclairage est, comme d'habitude, dément. Ce n'est ni le jour, ni le crépuscule, ni le Jablochkoff, c'est quelque chose de vineux et de sale, une lumière passant sous des vitres brouillées et remplies de poussière. M. Bonnat a fait son petit trompe-l’œil en enlevant dans cet éclairage des chairs violacées sur du noir. La pose elle-même est banale ; le coude appuyé sur un volume d'Homère donne une idée de l'esprit du peintre. Ce tableau n'a jamais représenté Hugo, mais bien le premier venu, et encore un premier venu qui vient de se lever, avec un copieux repas avalé la veille. »
Joris-Karl Huysmans (1848-1907), L'art moderne (deuxième édition, 1902)
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5438935k/f74.
Cordialement,
Zeck