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Lettre d'information - Novembre 2021

Ce mois-ci, l’Histoire par l’image vous propose de partir sur les traces de l’explorateur René Caillié qui découvrit Tombouctou en 1828 ainsi qu’en Algérie aux côtés de Napoléon III et son rêve de royaume arabe. Une étude est consacrée au livre du lieutenant-colonel Charles Mangin La Force noire paru en 1910. En ligne également une étude s’attarde sur les frères Goncourt qui firent l’objet de nombreuses représentations. Enfin découvrez la célèbre affiche américaine We can do it !

Dans le cadre de la commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918, revisitez notre album sur les grandes phases de la première guerre mondiale.

Enfin notre animation s’attarde sur les conditions de vie des civils pendant la guerre 14-18. 

La découverte de Tombouctou par René Caillié

René Caillié, un Français à Tombouctou, 1828

Médaille dédicacée à René Caillié

En 1826, la Société de géographie qui regroupe les plus grands savants de l’époque lance un concours sur la localisation de Tombouctou, assorti d’un prix de 7000 francs. Cette ville marchande au carrefour des routes caravanières et du fleuve Niger fascine les Européens qui n’en n’ont qu’une connaissance livresque. Dès 1824, René Caillié, un aventurier inconnu du monde savant parisien, entreprend de rallier seul, et sans soutien financier, Tombouctou qu’il atteint en mai 1828. Il reçoit la médaille présentée ici.

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Le rêve arabe de Napoléon III

Voyage de Napoléon III en Algérie, 1865

Voyage de Napoléon III en Algérie

Rompant avec la politique assimilationniste de la IIe République, Napoléon III entend respecter les mœurs et le culte de la population musulmane colonisée. Reprenant les idées des saint-simoniens, il envisage la colonisation comme une entreprise par laquelle la France apporte la civilisation aux peuples arabes dont elle se veut la protectrice. Le peintre Henri-Alfred Darjou reçoit la commande de ce tableau qui représente le second voyage de l’empereur en Algérie en 1865 pour accorder la grâce à la tribu des Flittas de Relizane.

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Le livre La Force noire de Charles Mangin

La « Force noire »

La compagnie de tirailleurs sénégalais du capitaine Mangin en manoeuvres, vers 1896-1899

Publié en 1910 La Force noire est un ouvrage écrit par le lieutenant-colonel Mangin dans lequel il montre l’atout que représentent les troupes africaines et leur contribution militaire en cas de conflit européen face notamment aux effets de la baisse de natalité et à ses conséquences sur l’armée. Il met en avant les qualités de ses hommes : le respect du chef, l’âme guerrière et la résistance, autant de stéréotypes que véhicule la culture populaire française de l’époque. Ses adversaires, eux, critiquent le coût, le manque de loyauté des troupes indigènes et le risque que représente, pour l’ordre colonial, le fait de leur confier la défense de la France.

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Les frères Goncourt

Un Goncourt en cache un autre

Les frères Goncourt

Figures du milieu intellectuel parisien de la seconde partie du XIXe siècle, Jules et Edmond de Goncourt sont célèbres pour leur Journal dans lequel ils observent le milieu littéraire avec un ton incisif et impitoyable. Avant et après le décès prématuré de Jules, qui était selon son aîné le meilleur écrivain des deux, les Goncourt ont fait l’objet de centaines de représentations dessinées, peintes ou photographiques. Les voici photographiés par le frère de Nadar, caricaturés par André Gill et dessinés par l’illustrateur François Flameng.

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We can do it !

Une icône féministe

We Can Do It!

En 1943 aux Etats-Unis, 6,5 millions de femmes travaillent comme ouvrières dans les usines soit 29% de la main-d’œuvre. Si elles contribuent largement à l’effort de guerre, la propagande de guerre en fait le symbole de l’engagement de la société entière. Cette affiche d’Howard Miller est devenue un symbole de la seconde guerre mondiale aux États-Unis. Contrairement à l’opinion reçue, cette image n’a pas été largement diffusée à l’époque aux États-Unis : elle était réservée à l’usage interne des usines de Westinghouse Electrics et servait avant tout à motiver les employées. Depuis une quinzaine d’années, cette affiche est devenue une icône féministe.

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L’album du mois

Découvrez les grandes phases de la première guerre mondiale.

ANONYME, La Prise de Barcy, le 6 septembre 1914.

La vidéo du mois

Pendant la première guerre mondiale, le tribut payé par les poilus est impressionnant mais ce conflit des plus meurtriers n’a pas épargné les populations civiles.

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