Lettre d’information - Décembre 2020

Le général Pétain

© Droits réservés © Paris - Musée de l'Armée, Dist. RMN-Grand Palais / image musée de l'Armée

Considéré comme le vainqueur de la Grande Guerre Pétain sert de symbole militaire de valeur refuge et de figure de sage lors de la seconde guerre mondiale. Par son discours du 17 juin 1940 il s’attribue le rôle de sauveur de la nation. Cette notice met en regard deux portraits de Pétain l’un en 1918, l’autre en 1940 qui témoignent de l’étendue inédite de son pouvoir.

Marque-page à l'effigie du maréchal Pétain

© Photo © Paris - musée de l'Armée, Dist. RMN-Grand Palais / image musée de l'Armée

Personne avant le maréchal Pétain n’avait suscité la production d’objets quotidiens à son effigie. Découvrez dans cette notice quelques petits objets que les Français de l’époque pouvaient trouver : un marque-page tissé, une assiette produite à Limoges capitale de la porcelaine et un vase élaboré à la Manufacture nationale de Sèvres. Ces objets participent à la propagande mise en place par le régime de Vichy.

J'ai été avec vous dans les jours glorieux. Je reste avec vous dans les jours sombres

© Photo (C) Paris - musée de l'Armée, Dist. RMN-Grand Palais / Emilie Cambier

Aux côtés des objets du quotidien et des films les affiches et estampes font partie de la politique de propagande de Vichy. “J’ai été avec vous dans les jours glorieux. Je reste avec vous dans les jours sombres” rappelle que le vainqueur de la Grande Guerre saura préserver les intérêts de la France défaite par l’ennemi allemand. Dans l’affiche “Aidez-moi” le Maréchal s’emploie à panser les maux de ses concitoyens et se pose en Père de la Nation.

Représentation des machines qui ont servi à élever les deux grandes pierres qui couvrent le fronton de la principale entrée du Louvre

© Photo (C) RMN-Grand Palais / image RMN-GP

Avec ses 170 mètres, la colonnade du Louvre incarne le classicisme à la française. Ce monument modèle symbolise le goût personnel du roi Louis XIV. Cette gravure constitue un instantané du chantier ordonné par le roi et orchestré par le premier architecte du roi Louis Le Vau, le premier peintre du roi Charles Le Brun et le médecin-architecte Claude Perrault.