La bijouterie au XIXe siècle
Au XIXe siècle, le romantisme qui « privilégie le cœur au détriment de la raison » influence l’art de la bijouterie. Les bijoux romantiques se caractérisent par l’attrait pour le pittoresque et l’exacerbation des sentiments. Redécouvrant également le Moyen Âge, les artistes ornent les bijoux de motifs d’ogives, d’arcs brisés, de tours crénelées, de dames et de chevaliers… Entre 1850 et 1890, ils remettent au goût du jour les bijoux de style néo antique. Certaine spécialité bijoutière comme la chaîne connaissent aussi un réel engouement à cette époque.
Bijou de grand apparat
Pour assurer sa descendance, Napoléon Ier prend en 1810 une nouvelle épouse, l’archiduchesse Marie-Louise, fille de l’empereur d’Autriche et petite-nièce de Marie-Antoinette. Ce choix a pou...
Bijou néogothique et néo antique
L’historicisme du XIXe siècle doit beaucoup au romantisme. Rompant avec la religion de l’Antiquité, le romantisme multiplie les sources d’inspiration, redécouvrant avec enthousiasme le Moye...
Bijou romantique
Après d’autres pays européens comme l’Angleterre, le romantisme s’épanouit en France avec la décennie 1820. Le mouvement culturel le plus important du XIXe siècle « privilégie le cœur au dé...
Froment-Meurice et la vogue historiciste
Le stand Froment-Meurice à l’Exposition de 1849 L’ampleur et l’éclectisme qui caractérisent la dernière Exposition des produits de l’industrie française annonçaient la vitalité et le succès des Exposi...
Bijou utilitaire
La spécialité bijoutière de la chaîne ne cesse de croître tout au long du XIXe siècle, notamment sous le Second Empire. Les chaînes d’or ou d’argent s’utilisent en colliers ou en bracelets ...