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Découvrir la vie de Thiers (Adolphe) au travers d'œuvres et d'images d'archive

Description

Adolphe Thiers (1797-1877) est un homme politique et historien français.

Avocat, Adolphe Thiers s'installe à Paris en 1819 et noue des relations avec les libéraux comme Jacques Laffitte. Libéral, il est opposé aà Charles X, écrit dans Le Constitutionnel. De 1824 à 1827, il rédige l'Histoire de la Révolution française en dix volumes qui lui vaut une belle notoriété. Il fonde avec Armand Carrel en janvier 1830 Le National et s'oppose avec vigueur à la politique ultra de Charles X et de Polignac.

Lors de la révolution de 1830, Adolphe Thiers préconise la candidature du duc d'Orléans avec les libéraux comme La Fayette et Laffitte. C'est lui que se rend à Neuilly pour obtenir l'accord de Philippe d’Orléans. C'et son premier acte politique qui assure sa carrière pendant la monarchie de Juillet.

Adolphe Thiers est ministre de l'Intérieur, des Affaires étrangères et de président du Conseil dans les différents gouvernements de Louis-Philippe. Comme ministre de l'Intérieur, il sera le représentant de l'ordre, réprimant dans le sang les révoltes des canuts, des parisiens en 1834. Il fait arrêter la duchesse de Berry.

En tant que ministre des Affaires étrangères, Thiers obtient le retour des cendres de Napoléon Ier en France.

Passé à l'opposition lors de l'arrivée au pouvoir en 1840 de François Guizot, il participe à la Révolution de 1848, devient membre de l'Assemblée constituante en tant que député du parti de l'Ordre qui soutient la candidature de Louis-Napoléon Bonaparte à la présidence de la République en 1848. 

Il devient un opposant au Second Empire, s'exile mais revient en France en 1852. Il rédige alors son Histoire du Consulat et de l'Empire.

Devenu député de Paris en 1863, Thiers continue de lutter contre l'Empire et pour le libéralisme politique selon sa formule Le roi règne mais ne gouverne pas

Après la défaite de la France face à la Prusse en 1870, Thiers est chargé de négocier la paix et l'armistice. Il est élu chef du pouvoir exécutif de la République française par l'Assemblée nationale le 17 février 1871, puis président de la République le 31 août 1871. Il doit faire face à l'insurrection de la Commune de Paris, qu'il réprime violemment, et à la crise monarchiste qui divise l'Assemblée.

Il démissionne le 24 mai 1873 après un vote de défiance et laisse la place au maréchal Mac-Mahon. Il reste député jusqu'à sa mort en 1877.

Visuel
portrait d'Adolphe Thiers

Adolphe Thiers, Léon Bonnat © GrandPalaisRmn (Château de Versailles) / Gérard Blot

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