Découvrir la vie de Beethoven (Ludwig van) au travers d'œuvres et d'images d'archive
Ludwig van Beethoven (1770-1827) est un musicien allemand. Né à Bonn, son père Johann van Beethoven veut imiter le père de Mozart et commence des tournées en Europe avec le jeune Ludwig, enfant prodige. Mais, malgré le talent du jeune virtuose, la brutalité du père met fin rapidement à cette expérience. Ludwig van Beethoven, de retour à Bonn, se forme auprès de musiciens de qualité.
Il effectue un premier séjour à Vienne en 1787 où il rencontre Mozart, se consacrant alors à l'écriture de Don Giovanni et qui ne lui accorde que très peu de temps. La rencontre essentielle pour le jeune musicien de 17 ans est celle de Joseph Haydn, le plus grand compositeur vivant de l'époque. De retour à Bonn, Haydn l'invite à venir à Vienne pour étudier à ses côtés.
En 1792, Ludwig van Beethoven s'installe à Vienne, il ne retournera plus à Bonn, occupée par l'armée française en 1794.
À Vienne, il s'affirme comme virtuose, il est admiré et reçu dans tous les salons de l'aristocratie. Ses oeuvres sont réputées injouables, il improvise à volonté. Après avoir suivi les cours d'Haydn, il refuse de suivre celui-ci en Angleterre et demeure à Vienne. À 26 ans, il affirme ainsi son indépendance.
Gagné aux idées de la Révolution française, impressionné par la carrière de Napoléon Bonaparte, Ludwig est aussi sensible à la redécouverte des oeuvres de Skakespeare et connait celles de Schiller. Ses compositions ouvrent la voie au romantisme musical.
Le mécénat des princes et princesses lui assure une rente qui lui permet de composer sereinement, à condition qu'il reste à Vienne et que les Viennois aient la primeur de ses créations.
Un début de surdité apparaît dès 26 ans, ce qui aggrave le caractère ombrageux de Beethoven. Il va peu à peu s'enfermer et se concentrer sur la création, sa carrière de virtuose étant terminé.
Il domine la scène musicale viennoise de 1802 à 1808, avec en 1802 la création de la 3e Symphonie, l'Héroïque dédiée originellement à Bonaparte.
En 1812, il rencontre Goethe. Mais les dernières années sont difficiles, sa santé est précaire, il lutte pour obtenir la tutelle de son neveu Karl, sa fin de carrière se déroule en parallèle de celles de Rossini et Schubert.
Dans ce contexte difficile, ayant perdu une grande partie de ses facultés auditives, il va composer ses oeuvres majeures : Hammerklavier, les Variations Diabelli, la Missa Solemnis et enfin la 9e symphonie (1824) avec l'Ode à la joie de Schiller en final. Sa dernière oeuvre est la Grande fugue.
Il meurt d'une pneumonie, ses funérailles à Vienne sont celles d'un prince, le cortège est suivi par la moitié des Viennois et par un jeune compositeur Franz Schubert.
Ludwig van Beethoven - Antoine Bourdelle © RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / René-Gabriel Ojeda
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