Découvrir la vie de Abd el-Kader au travers d'œuvres et d'images d'archive

Abd el-Kader (1808-1883) est un émir algérien, résistant à la conquête coloniale française.

Abd el-Kader est né dans une famille des descendants du Prophète de la tribu des Hachem du le Rif algérien. Son père Mahieddine lui offre une éducation religieuse soignée tout en faisant de lui un cavalier et un guerrier exemplaire.

Quand les Français prennent Alger en juillet 1830, puis Oran, les tribus offrent à son père le titre de sultan qu'il décline au profit de son fils. A 20 ans, l'émir Abd el-Kader prend la tête de la résistance algérienne à l'occupation française, il se révèle un redoutable adversaire.

En mai 1837, Abd el-Kader négocie avec Thomas Bugeaud le traité de la Tafna, qui lui permet de rester maître de l’ouest et du centre de l’Algérie. Mais la paix est fragile. En 1840, Bugeaud devient le gouverneur général de l’Algérie. Il va mener une guerre sans merci et traquer les troupes de l'émir qui contrôlent les plateaux.

Le 16 mai 1843, vers 11 heures, un éclaireur musulman, Ahmar ben Farrath aperçoit la smalah d’Abd el-Kader (capitale ambulante de l'émir). Les troupes françaises dirigées par le duc d’Aumale, l’un des fils de Louis-Philippe l'attaque. En 1H30, la smalah qui abritait environ 20 000 âmes et 5 000 combattants est détruite, les membres de la famille de l’émir capturés. Abd el-Kader absent, réussit à s'enfuir au Maroc.

Cependant, le Maroc cédant aux Français, Abd el-Kader doit se rendre en 1847 au général Lamoricière, il est incarcéré à Toulon, Pau puis à Amboise.

En 1852, Napoléon libère Abd el-Kader ; il s'installe à Brousse puis à Damas avec une pension du gouvernement où il meurt.

Ses cendres sont rapportés en Algérie en 1964.