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Découvrir la vie de Mac Mahon (Patrice de) au travers d'œuvres et d'images d'archive

Description

Edme Patrice Maurice de Mac Mahon (1808-1893) est maréchal de France et président de la République française de 1873 à 1879.

La famille de Patrice Mac Mahon est d'origine irlandaise, elle est arrivée en France après la chute des Stuart au XVIIe siècle. Patrice Mac Mahon entre à l'école militaire de Saint-Cyr dont il sort en 1827. Il participe à la conquête de l'Algérie sous la monarchie de Juillet.

En 1855, Mac Mahon commande une division lors de la guerre de Crimée. Il se distingue par le prise de la tour de Malakoff lors du siège de Sébastopol. En 1856, Napoléon III le nomme sénateur. Il retourne en 1857 en Algérie.

Après l'attentat d'Orsini contre Napoléon III, Mac Mahon, sénateur, vote contre la loi de sureté nationale.

À la tête d’une partie des armées françaises en Italie en 1859, il commande le deuxième corps d’armée et remporte sur l’armée autrichienne, le 4 juin 1859, la victoire de Magenta, ce qui lui vaut d’être élevé par Napoléon III à la dignité de maréchal et duc d’Empire sur le champ de bataille. 

De retour en Algérie, Mac Mahon est nommé gouverneur de l'Algérie en 1864, il le restera jusqu'en 1870. À ce titre, il reçoit l'Empereur lors de son inspection en 1865.

De retour en France lors de la guerre avec la Prusse en 1870, Mac Mahon prend le commandement de l'armée du Rhin et est battu à Wissembourg et Froeschwiller les 4 et 6 août 1870. Il retraite au camp de Châlons, puis voulant se porter au secours de Bazaine, son armée est encerclée par les Prussiens à Sedan. Mac Mahon est blessé lors de la défaite de Sedan, il est fait prisonnier.

Libéré le 15 mars 1871 à la demande de Thiers, Mac Mahon prend le commandement de l'armée des Versaillais. Il entre dans Paris tenu par la Commune et réprime dans le sang les Communards.

Alors qu'Adolphe Thiers est écarté en mai 1873, Patrice Mac Mahon, monarchiste et légitimiste, est élu à la Présidence de la république le 24 mai 1873. Les monarchistes, dont Albert de Broglie, président su conseil, tentent une nouvelle restauration. Cependant lorsque le comte de Chambord (Henri d'Artois) refuse le drapeau tricolore, Mac Mahon demeure fidèle à la IIIe République, il est confirmé à son poste le 20 novembre 1873 pour 7 ans, il choisit un gouvernement d'orléanistes. Les élections législatives de 1876 portent au pouvoir une majorité de républicains, Mac Mahon nomme à la présidence du Conseil des républicains modérés, Dufaure puis Jules Simon avec qui il ne s'entend pas. Mac Mahon décide de dissoudre l'assemblée, les élections de 1877 amènent une nouvelle majorité de républicains. 

Selon la formule de Gambetta, Mac Mahon doit « se soumettre ou se démettre ». Il démissionne le 30 janvier 1879 et se retire de la vie politique et écrit ses Mémoires.

Visuel
homme en uniforme sur un champ de bataille

Patrice de Mac-Mahon, Horace Vernet © GrandPalaisRmn (Château de Versailles) / Franck Raux

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