Découvrir la vie de Villèle (Joseph de) au travers d'œuvres et d'images d'archive

Joseph de Villèle (1773-1854) est un homme politique française.

Né à Toulouse, Joseph de Villèle fait carrière dans la marine, il émigre à La Réunion lors de la Révolution française en 1790, il quitte la marine et s'établit comme colon et achète une plantation de café sur laquelle travaille des esclaves. Villèle sera hostile toute sa vie à l'abolition de l'esclavage et s'y opposera en 1848.

Joseph de Villèle revient en France en 1807 et gère le vaste domaine familial près de Toulouse. Hostile à l'Empire, il s'affiche résolument royaliste et participe en 1814 au soulèvement de Toulouse.

Lors de le Restauration, il devient le chef de file des ultraroyaliste, opposé à la Charte constitutionnelle. Maire de Toulouse en 1815, puis député de 1815 à 1830 de Haute-Garonne, il est appelé au gouvernement par Louis XVIII en 1821. Son ministère est composé d'ultraroyalistes et sa politique est très réactionnaire et répressive notamment après l'avènement de Charles X en 1824 qui le confirme dans ses fonctions de chef de gouvernement.

Villèle fait voter le 20 avril 1825, la loi sur le sacrilège qui établit la peine de mort pour la profanation et le vol d’objets consacrés. Le 28 avril 1825 est votée la loi sur le milliard des Émigrés, qui indemnise les aristocrates ayant perdu leurs biens pendant la Révolution. Le 29 avril 1825, Villèle dissout la Garde nationale. La censure est rétablie en juin 1827. Il dissout la Chambre qui s'oppose à cette politique mais les élections sont un échec : Villèle doit démissionner le 3 janvier 1828 et laisser la place au vicomte de Martignac, considéré comme plus libéral.

Joseph de Villèle se retire de la politique, et retourne dans son domaine de Mourville, près de Toulouse. Pendant la Monarchie de juillet, il demeure fidèle aux Bourbons.