Napoléon et l’Église
Alors Premier consul, Napoléon Bonaparte souhaite mettre fin au schisme qui divise l’Église de France depuis la Révolution. Il signe avec le pape Pie VII le Concordat de 1801, qui reconnaît la religion catholique comme celle de « la majorité des Français ». Mais l’empereur entend affirmer la primauté du politique sur le religieux.
Le Concordat de 1801
Né le 14 août 1742 à Césène, en Romagne, Grégoire Barnabé Chiaramonti – le futur pape Pie VII – est issu d’une famille de vieille noblesse romagnole. Son appartenance à l’ordre des Bénédictins dévelop...
Le Concordat de 1801
Le règlement de la question religieuse après la Révolution
Au lendemain du coup d’État du 18 Brumaire, Bonaparte, Premier consul, sait que pour se maintenir, il doit régler la crise religieuse qui ...
Une vie religieuse encadrée par la loi (1802 à 1905)
L’adoption de la loi du 18 germinal an X (8 avril 1802) et de ses articles organiques
Le Concordat, conclu avec le pape Pie VII (15 juillet 1801), après d’âpres négociations prévoit, notamment, la re...
Rencontre de Napoléon et du pape Pie VII, le 25 novembre 1804
Le 8 mai 1802, officiellement en gage de reconnaissance nationale pour le retour à la paix, le Sénat avait réélu Napoléon Bonaparte Premier consul pour une période de dix ans. La Constitution de l’an ...
Le pape Pie VII, prisonnier de l'empereur Napoléon
En acceptant de ratifier, le 15 août 1801, le Concordat conclu entre Rome et le gouvernement français, le pape Pie VII s’engage dans la voie d’une relative normalisation des relations entre le Saint-S...
Le sacre de Napoléon
En août 1802, un plébiscite avait établi le Consulat à vie, étape importante vers l’identification de la république à Bonaparte. Au début de 1803, on avait vainement tenté d’obtenir de Louis XVIII une...
Pie VII
Recherche de la paix religieuseAprès une décennie de révolution, Bonaparte devenu Premier consul, veut rétablir la paix religieuse tout en affirmant la prédominance du pouvoir exécutif. Faisant suite ...