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Découvrir la vie de Bazaine (François) au travers d'œuvres et d'images d'archive

François Achille Bazaine (1811-1888) est un militaire français, maréchal de France en 1864.

Après avoir échoué à l'Ecole polytechnique, il s'engage dans l'armée. Pendant la Monarchie de Juillet, il combat en Algérie dans Légion étrangère, puis contre les Carlistes en Espagne et retourne en Algérie et au Maroc. En 1848, il est le commandant du district de Tlemcen (Algérie). 

Sous le Second Empire, il va s'illustrer dans la guerre de Crimée (1854-1855) : il y est nommé général de division. Sa carrière se poursuit pendant les guerres d'Italie notamment avec la bataille de Solférino. L'empereur Napoléon III l'envoie au Mexique lors de l'expédition de 1862 à 1867, il s'empare de Puebla en 1863 après une résistance ennemie acharnée, marche sur Mexico et installe sur le trône du Mexique l'archiduc Maximilien de Habsbourg. Napoléon III le fait maréchal de France en 1864. Cependant, il intrigue contre l'empereur Maximilien ce qui gêne l'Empereur en France. Forcée de retirer ses troupes face à la guérilla et les menaces américaines, la France abandonne Maximilien au Mexique, Bazaine reste jusqu'au dernier embarquement à Vera Cruz en 1867.

Son attitude vis à vis de Maximilien du Mexique lui vaut la disgrâce de l'Empereur à son retour en France, malgré sa popularité dans l'opinion française. En 1869, il obtient, cependant le commandement de la garde impériale et en 1870 celui du troisième corps de l'armée du Rhin.

Lors de la guerre de 1870, il laisse le troupes prussiennes l'enfermer dans Metz et immobilise une armée de 80 000 hommes. Après le défaite de Sedan, il se rend sans conditions le 27 octobre 1870. Les Allemands font prisonniers les 140 000 hommes de l'armée du Rhin. Considéré comme un traitre par la Troisième république du fait de cette reddition, il est traduit devant un conseil de guerre en 1873, condamné à mort et à la dégradation militaire. Le président de la république Mac-Mahon commue sa peine à 20 de prison à l'île Sainte-Marguerite (archipel de Lérins, Cannes). Il s'évade en août 1874 et s'exile à Madrid et vit dans une grande misère malgré un statut semi-officiel. Il y meurt après avoir reçu une blessure bénigne à la suite d'un coup de poignard d'un voyageur de commerce Louis Hillairaud, pour « venger la France ».

Portrait en pied d'un militaire François Bazaine

François Bazaine, Jean-Adolphe Beaucé © RMN - Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot

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