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Durant l'été et l'automne 1918, l'Allemagne et ses alliés ont subi de nombreuses défaites face aux forces alliées sur le front occidental. Les armées allemandes alignent plus de 200 divisions mais elles sont usées alors que l'armée américaine compte près de 1 million de soldats en état de combattre. Le 2 septembre, Ludendorff est contraint de reculer le front allemand jusqu'à la ligne Hindenburg perdant ainsi tout le terrain conquis en mars. Le commandant en chef allemand considère alors la situation comme irrémédiablement compromise.

À partir de la fin septembre, des armistices sont signés sur les fronts suivants : en Bulgarie 29 septembre 1918, L'empire ottoman signa la fin des combats le 31 octobre 1918 à Moudros. Confronté à une dégradation critique de la situation militaire, couplée à une instabilité politique croissante, l'empereur Charles V décide de signer l'armistice avec l'Italie le 3 novembre. Il choisit alors de quitter le pays.

Face à une situation militaire désastreuse et à l'impasse des négociations avec les États-Unis, le chancelier allemand Hertling est remplacé par le prince Max de Bade. Ce dernier tente d'obtenir la paix mais Guillaume II refuse d'abdiquer, entraînant une profonde crise institutionnelle et militaire. La mutinerie de la flotte et la menace d'une révolution mettent finalement un terme à l'empire allemand.

Le nouveau gouvernement allemand a envoyé des représentants pour négocier avec les Alliés. Ces discussions ont eu lieu dans un wagon de train dans la forêt de Compiègne, en France. Après d'intenses débats, l'accord d'armistice a été signé le 11 novembre très tôt le matin. Les combats ont officiellement cessé à 11 heures précises ce jour-là. En France, les cloches des églises ont sonné pour annoncer la bonne nouvelle, et les gens ont fêté la fin de la guerre dans les rues.