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L'année 1881 analysée et décryptée en images et œuvres historiques par les experts de l'histoire par l'image

Naissances en 1881

Paul BARTLETT , Peintre américain, il est aussi un poète et un enseignant
Charles-Augustin LHERMITTE , Fils du peintre Léon Lhermitte, Charles Lhermitte est un photographe français. S'il participe au Pictorialisme, son esthétisme demeure proche d'un certain naturalisme où le flou n'a pas sa part. Le musée d'Orsay conserve plus de 2000 photographies de l'artiste.
Fortunino MATANIA , Peintre italien
Pablo PICASSO , Pablo Ruiz Picasso est né à Malaga, son père enseigne le dessin à l’école des Beaux-Arts de Malaga et assume la charge de conservateur du musée municipal de la ville. Il donne au jeune Pablo le goût de la peinture. En 1891, la famille s’installe à La Corogne. Picasso y suit les cours de dessin à partir de 1892. En 1895, il est à Barcelone où il se forme école des Beaux-Arts de Barcelone, puis rejoint Madrid en 1897 où il continue sa formation à la Real Academia de San Fernando. En octobre 1900, Picasso et son ami Carlos Casagemas arrivent à Paris et s’installent à Montmartre. Sa peinture, à l’origine d’inspiration classique, va évoluer. En 1901, Casagemas se suicide, évènement qui affecte beaucoup Picasso. C’est le début de la Période bleue. A l’été 1901, Picasso est exposé pour la première fois dans une galerie parisienne, celle d’Ambroise Vollard. En 1904, il installe son atelier au Bateau-Lavoir, rencontre Fernande Olivier, Guillaume Apollinaire, fréquente le café Au lapin agile, le cirque Médrano... C’est la Période rose. Il voyage aux Pays-Bas, retourne en Espagne, y découvre la sculpture celtibère. En 1907, il livre les Demoiselles d’Avignon, point de départ du cubisme. En novembre 1907, Georges Braque découvre la toile dans l’atelier du peintre alors qu’Apollinaire a organisé cette rencontre entre les deux jeunes artistes. Ils travaillent alors ensemble sur cette nouvelle esthétique, le cubisme va évoluer du cubisme analytique au cubisme synthétique en 1912. Picasso réalise cette année-là son premier collage Nature morte à la chaise cannée. L’arrivée de la Grande guerre rompt l’envolée du cubisme, Braque est mobilisé, tandis que Picasso, espagnol demeure à Paris. Il oriente alors son art vers plus du classicisme. En 1916, il rencontre Serge de Diaghilev par l’intermédiaire de Jean Cocteau. Il va alors collaborer avec les Ballets russes et rencontrer la danseuse Olga Kokhlova, qu’il épouse et dont il aura un enfant, Paulo. Picasso crée les décors et costumes de Parade et de Tricorne pour Diaghilev. Il se lie avec les surréalistes et participe en 1925 à l’exposition La Peinture Surréaliste. Il exposera de nouveau avec les surréalistes en 1936. En 1928, apparait pour la première fois la figure du Minotaure. En 1931, il publie la Suite Vollard, une série de gravures mettant en scène l’artiste en Minotaure et Marie-Thérèse Walter, sa nouvelle compagne, la mère de Maya. En 1935, Picasso fait la connaissance de Dora Maar, photographe proche des surréalistes et d’André Breton. Picasso installe son atelier, rue des Grands Augustins, à Paris et peint Guernica en 1937 à la suite du bombardement de la ville par les avions allemands. Dora Maar photographie les différentes étapes de la réalisation de l’immense toile, ce qui permet au peintre d’avoir une vue d’ensemble de son travail. Picasso refuse que la toile aille en Espagne, tant que « les libertés publiques [n'y seront pas] rétablies », la toile est désormais exposée depuis 1981 au musée de la Reina Sofia, Franco est mort en 1975. En 1937, lors de l’exposition L’Art dégénéré de 1937 organisée à Munich par les nazis, 4 œuvres de Picasso y sont présentées. En 1939, il apprend la mort de sa mère et le début de la Seconde Guerre mondiale. Abattu, il part à Royan et rentre dans Paris occupée en 1940. Sa demande de nationalité française lui est refusée à cause de ses fréquentations anarchistes des années 1900. Il passe les années d’Occupation dans son atelier des Grands Augustins, la Gestapo visite son atelier le soupçonnant de résistance et le considérant comme un dégénéré. En 1942, il peint L’Aubade, en 1943 Tête de mort et sculpte L’Homme au mouton, métaphore de la liberté. En 1943, Picasso rencontre la peintre Françoise Gilot, la mère de Claude et Paloma. Affecté par l’arrestation de son ami Max Jacob, il donne une lecture du Désir attrapé par la queue dans son atelier des Grands Augustins, en février 1944. À la Libération, en juin 1944, il adhère officiellement au parti communiste français. Il participe au Mouvement de la paix et découvre dans ce cadre le ghetto de Varsovie, les camps d’extermination d’Auschwitz et de Birkenau. Il dessine la Colombe de la paix en 1949. En 1945, une importante rétrospective de son œuvre est organisée. En 1946, Picasso s’installe dans le sud de la France, à Vallauris. Il travaille avec les céramistes de Madoura et produit de nombreuses céramiques. En 1951, il peint Massacre en Corée, représentant le massacre de No Gun Ri, soit 400 civils coréens assassinés. En 1952, Picasso fait la connaissance de sa dernière compagne Jacqueline Roque, qu'il épousera en 1961. Il s’installe avec Jacqueline en 1955 à la Californie à Cannes. En 1958, il achète le château de Vauvenargues à Aix-en-Provence, puis s’installe à Mougins en 1965. En 1966, l’exposition Hommage à Picasso est organisée au Grand Palais et au Petit Palais, à Paris. Elle est inaugurée par André Malraux, ministre de la Culture. Une autre exposition s’ouvre en 1970 à Avignon, au Palais des Papes : elle montre les dernières œuvres sélectionnées par l’artiste lui-même. Cette exposition fait scandale à cause des couleurs, de l’érotisme et des formats des toiles. En octobre 1971, à l’occasion de son 90e anniversaire, la Grande Galerie du Louvre présente une sélection d’œuvres des collections publiques. Pablo Picasso travaille jusqu’à sa mort et reprend tous les thèmes qu’il a peint toute sa vie.  Son art est une recherche perpétuelle de nouvelles formes artistiques, artiste protéiforme, il a été peintre, sculpteur, céramiste…il a marqué profondément l’art du XXe siècle.

Décès en 1881

Louis-Marie BOSREDON , Illustrateur, caricaturiste, ouvrier parisien, Bosredon a participé à la Révolution de 1848.

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1871-1913

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