Découvrir la vie de Diderot (Denis) au travers d'œuvres et d'images d'archive
Denis Diderot (1713-1784) est un écrivain philosophe français. Il est le maître d'oeuvre de l'Encyclopédie.
Né à Langres, dans une famille d'artisan coutelier aisé, il est destiné à la carrière ecclésiastique. Éduqué chez les Jésuites, il est tonsuré. Il s'enfuit à Paris, étudiant, il vit alors dans une certaine précarité. Diderot traduit, fréquente le café Procope où il rencontre notamment D'Alembert. Il épouse une lingère en 1745 qui lui donnera une fille, Angélique.
En 1745, le libraire Le Breton lui propose de traduire de l'anglais en français la Cyclopaedia parue en 1728 d'Ephraim Chambers. L'entreprise va se transformer en un projet beaucoup plus vaste avec l'aide de Jean Le Rond de d'Alembert. Ce sera L'Encyclopédie dont le premier volume paraîtra en 1751, la parution s'échelonnera jusqu'en 1765, grâce au soutien de Madame de Pompadour.
L'Encyclopédie accapare Diderot, cependant, il publie ces premiers écrits Les Bijoux indiscrets (1748), la Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient en 1749 qui lui vaut 4 mois de prison à Vincennes où Jean-Jacques Rousseau vient le visiter. Les hommes se brouilleront en 1759 à cause d'un article de L'Encyclopédie sur Genève.
Il rencontre Sophie Volland en 1755 avec laquelle il échangera une correspondance abondante.
En 1759, il commence à publier Les Salons où il se fait critique d'art : il commente le Salon du Louvre pour la revue Correspondance littéraire, philosophique et critique de Friedrich Melchior Grimm. Il y exprime son admiration pour les peintres Greuze et Chardin. Il publiera les Salons jusqu'en 1781.
Il écrit La Religieuse en 1760 (publiée en 1769), Le Neveu de Rameau en 1762 et Jacques le Fataliste et son maître en 1771 (publiés en 1796). Il explore et mélange les genres littéraires, romans, romans épistoliers, dialogue et philosophie. Il écrit aussi des drames bourgeois et Le Paradoxe du Comédien en 1773 (publié en 1830) : c'est une rupture complète avec le théâtre classique.
En 1765, la tsarine Catherine II achète à Diderot sa bibliothèque, il se rend à Saint-Pétersbourg en 1773. Déçu par son expérience du despotisme éclairé, il revient en France en 1774.
Publiées en partie à titre posthume, ses oeuvres ont influencées le critique d'art, le théâtre et le roman au XIXe siècle. Sa philosophie matérialiste est un culte à la raison, proche de l'athéisme. Son expérience de L'Encyclopédie ouvre son appétit de curiosité scientifique. Sa pensée nuancée parfois contradictoire évolue sans cesse.
Denis Diderot, L.-M. Van Loo © Photo RMN - Grand Palais (Musée du Louvre) / Stéphane Maréchall
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