Découvrez les études liées au mot-clé Chouannerie
La chouannerie est étroitement liée aux guerres de Vendée et sont parfois désignées ensemble comme guerres de l'Ouest.
En 1793, un ensemble d'insurrections contre-révolutionnaires agitent à l'ouest de la France, la Bretagne et la Vendée dès 1791. La répression des prêtres avec la mise en place de la Constitution civile du clergé alimente le mécontentement des villageois : ils rejoignent les nobles bretons réunis autour du marquis de La Rouërie qui cherchent à conserver leur indépendance et à restaurer la monarchie.
La région s'embrase quand la Convention nationale décrète la levée en masse de 300 000 hommes en Bretagne en février 1793.
Une guérilla entre les armées royalistes (les Blancs) et l'armée républicaine (les Bleus) provoque entre 1794 et 1800 provoque une guerre très meurtrière de part et d'autre.
Des figures issues du peuple deviennent les chefs de la Chouannerie comme Jean Cottereau, surnommé Jean Chouan (du nom de son cri de ralliement le chat-huant), Georges Cadoudal.
Une trêve est conclue en avril 1795, interrompue par la tentative de débarquement à Quiberon des Émigres soutenus par l'Angleterre le 27 juin 1795. Le général Hoche, chef de l’armée républicaine commence le blocus de Quiberon, l’assaut final donné le 21 juillet cause la déroute de l’armée royale. Hoche pacifie le pays et les Chouans se démobilisent.
Des soubresauts secouent régulièrement la région comme en octobre 1799 quand Cadoudal, nommé généralissime de l'armée royaliste par le comte d'Artois reprend le combat.
Cependant, avec l'arrivée de Napoléon Bonaparte au pouvoir, le guerre s'éteint, la paix au château de Beauregard près de Vannes est signée le 14 février 1800.
Combat de Quiberon, Jean Sorieul © GrandPalaisRmn / Gérard Blot
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