Lettre d’information - Février 2024

La bataille de Stalingrad qui a eu lieu de juillet 1942 au 2 février 1943, constitue l'une des grandes défaites de la Wehrmacht sur le front de l'Est et un tournant stratégique de la Seconde Guerre mondiale. Ce cliché nous plonge aux côtés des soldats soviétiques dans une ville fantomatique presque rasée.

La guerre froide s’est officiellement déclarée en 1947. Craignant que le Deutsche Mark institué le 20 juin 1948 dans la partie occidentale de l’Allemagne n’envahisse la zone soviétique, Staline ordonne le blocus de Berlin le 24 juin 1948, coupant ainsi du monde la zone Ouest de la ville. Le blocus dure jusqu’au 12 mai 1949. Pour approvisionner les 2,2 millions d’habitants de cette partie de Berlin, les Occidentaux organisent un pont aérien. 

Au cœur de l’été 1961, le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev décide en concertation avec les autorités communistes de la R.D.A. de construire un mur pour mettre fin à la liberté de circulation entre les zones. La construction du Mur photographiée devient un événement de portée mondiale, symbole absolu de la guerre froide.

Le 22 octobre 1961, alors que cela était contraire aux accords en vigueur, les gardes frontières de Checkpoint Charlie exigent de contrôler un diplomate américain qui voulait pénétrer dans Berlin-Est. Le 27 octobre 1961, des dizaines de chars et soldats des deux camps se firent face pendant 16 heures. La tension est à son maximum et le poste-frontière devient rapidement le symbole de l'opposition des deux puissances durant la guerre froide.

Après l'échec de la Baie des Cochons en avril 1961, les États-Unis assurent le blocus naval de l’île de Cuba le 7 février 1962. Le Pentagone installe aussi des missiles nucléaires en Turquie et en Italie. En réponse, Khrouchtchev fait déployer sur l’île, en mai 1962, 50 000 soldats soviétiques, 4 sous-marins et 36 missiles balistiques nucléaires. La crise des missiles de Cuba est un événement majeur dans la confrontation entre les deux puissances de la guerre froide.