Lettre d’information - Juillet 2023

Aux XIX^e et XX^e siècles, la ménagerie du Jardin des Plantes est fréquentée tous les matins par de nombreux peintres et sculpteurs : Delacroix et Barye parmi les premiers, puis Rosa Bonheur, Emmanuel Frémiet, Jean-Léon Gérôme, Gustave Moreau, Rembrandt Bugatti, François Pompon ou encore Paul Jouve. Théophile Gautier le premier, en 1855, emploie l’expression de « peintres animaliers » afin de distinguer ceux-ci des paysagistes.

Ces planches d’animaux du Jardin des Plantes de Paris, éditées à partir de 1854 et jusqu’aux années 1920, font partie de ces images pour la jeunesse qui rencontrent un grand succès. Vendues par les libraires ou les colporteurs, elles répondent à la curiosité du public français et européen pour les animaux exotiques qu’il avait pu découvrir grâce à l’ouverture des premières ménageries nationales au début du XIX^e siècle.

Les grands travaux menés à Paris par le baron Haussmann ont modelé un nouveau paysage urbain dans lequel l’arbre joue un rôle essentiel : aux plantations d’arbres le long des avenues et des rues s’ajoutent la création d’une vingtaine de squares et l’aménagement de deux bois et de plusieurs parcs. Ces nouveaux espaces sont rapidement adoptés par les Parisiens.

Dès le XVII^e siècle, la promenade dans les parcs et les jardins est déjà pratiquée par la bourgeoisie et l’aristocratie. Sous le Second Empire, cette pratique prend de l’ampleur avec le réaménagement et la création de plusieurs espaces publics au sein de la capitale. Elle est le reflet de la hiérarchie sociale de cette période.

Fondée en avril 1927 par Marcel Bouilloux-Lafont et malgré ses succès, la Compagnie générale aéropostale est mise en liquidation judiciaire en 1931, avant d’être reprise par l’État en 1933. Dans l’intermède, en pleine crise de 1929, l’entrepreneur investit toute sa fortune personnelle afin de sauver les lignes africaines et sud-américaines (reliées en 1928), et lance une campagne publicitaire d’envergure.

Deux ans presque jour pour jour après la disparition en vol d’Antoine de Saint-Exupéry, la revue communiste Regards publie un reportage de Michel Roche-Varger sur le dernier engagement de l’écrivain-pilote. Il s’agit de célébrer l’un de ces hommes illustres qui a sacrifié sa vie pour la liberté, mais aussi de jouer de l’intérêt du public pour sa mort mystérieuse.