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Croquis de poste de travail d’une fileuse en soie
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Intérieur d’une filature de Ganges (Hérault)
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Fileuse en soie
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Une fileuse

Titre : Croquis de poste de travail d’une fileuse en soie
Date de création : 1845
Date représentée : 1845
Dimensions : Hauteur 80 - Largeur 122
Technique et autres indications : détail du plan géométrique de la filature de soie Gourjon à Violès.Plan aquarellé
Lieu de Conservation : archives départementales de Vaucluse (Avignon) site web
Contact copyright : © Archives départementales de Vaucluse
Référence de l'image : 5 M 133.
Croquis de poste de travail d’une fileuse en soie

Titre : Intérieur d’une filature de Ganges (Hérault)
Date de création : 1900
Date représentée :
Dimensions : Hauteur 10,5 - Largeur 15
Technique et autres indications : Carte postale - Ganges (Hérault) - Une filature de soie
Lieu de Conservation : musée des Vallées cévenoles (Saint-Jean-du-Gard) site web
Contact copyright : © Musée des Vallées cévenoles
Référence de l'image : 99.016.P001 / 99.020.T001

Titre : Fileuse en soie
Date de création : 1900
Date représentée :
Dimensions : Hauteur 10 - Largeur 15
Technique et autres indications : Carte postale de Sainte-Croix-Vallée-Française - Fileuse en soie - début XXe siècle
Lieu de Conservation : musée des Vallées cévenoles (Saint-Jean-du-Gard) site web
Contact copyright : © Musée des Vallées cévenoles - Fonds Paul Arnal.
Référence de l'image : 00121208

Titre : Une fileuse
Date de création : 1900
Date représentée :
Dimensions : Hauteur 15 - Largeur 10
Technique et autres indications : L'Ardèche pittoresque - L'industrie de la soie - Une fileuseEditeur : Artige Camille
Lieu de Conservation : musée des Vallées cévenoles (Saint-Jean-du-Gard) site web
Contact copyright : © Musée des Vallées cévenoles
Référence de l'image : 01051802
La proto-industrie de la soie (Vaucluse, 1845)
Luce-Marie ALBIGÈS : Conservateur, Direction des Archives de France / Christine MARTELLA : Directeur des Services d'archives du Vaucluse
http://histoire-image.org/fr/etudes/proto-industrie-soie-vaucluse-1845?i=490&id_sel=809
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Contexte historique
Analyse des images
Interprétation
- révolution industrielle
- tissage
- campagne
- Vaucanson (Jacques)
- dessin industriel
- soyeux
- soierie
- charbon
- cévenol
- lyonnais
- sériciculture
- arbre
- économie régionale
- région
- Lozère
- vallée du Rhône
- Dauphiné
- Cévennes
- Languedoc
- Avignon
- Alpes de Haute-Provence
1. Particulièrement importante, au XIXe siècle, autour de Lyon, dans les basses montagnes méditerranéennes qui bordent la vallée du Rhône, dans le Dauphiné, les Cévennes, le Languedoc, la région d'Avignon et les Alpes de Haute-Provence.
2. De façon à ramollir la glu qui colle la bave pelotonnée en cocon.
3. L'eau assure l'entraînement mécanique des dévidoirs de fil selon un procédé développé en France à partir du XVIIIe siècle mais loin d'être alors partout répandu. Des tourneurs subsistent encore dans de nombreuses filatures au XIXe siècle.
La roue verticale est entraînée par l'eau provenant de la rivière proche, l'Ouvèze, par une canalisation, au-dessus de la roue de type Poncelet (mise au point vers 1835). Les deux représentations figurant sur le dessin lui donnent un diamètre voisin de 3,70 mètres, la hauteur totale de chute approchant 6 mètres. Une roue de cette taille est puissante bien au-delà du nécessaire mais tourne lentement (10 à 15 tours/minute). On distingue une succession de deux engrenages multiplicateurs, structure assez moderne pour l'époque.
L'énergie thermique, utilisée pour chauffer les bassines selon le procédé de Gensoul, est produite par une chaudière à charbon « de pierre «, par opposition au charbon de bois, inadapté à cet usage. L'usage du lignite flambant, pour chauffer les bassines de filature, est attesté dès le XVIIIe siècle. A Violès, il provient sans doute du gisement de Piolenc (Vaucluse), situé une vingtaine de kilomètres à l'ouest et souvent mentionné pour cet usage.
Cylindrique, horizontale et probablement en cuivre, la chaudière installée à l'extérieur de la filature, dans un fourneau en maçonnerie indépendant, semble surdimensionnée (1 320 litres selon le dessin, soit 66 litres par bassine au lieu de 30 en général) et d'une résistance mécanique assez faible ; les deux vannes à contrepoids situées de part et d'autre du bouchon central sont destinées à éviter une éventuelle surpression. La cheminée, étroite, ne dépasse que de 2 mètres du toit. Peut-être s'agit-il d'une cheminée en « bourneaux » (tuyaux de terre cuite).
4. Lettre du maire de la ville de Cavaillon au préfet du Vaucluse du 16 juillet 1852
« […] Le filage de la soie est un travail des plus pénibles et des plus malsains, les accès de fièvre dont toutes ou presque toutes les ouvrières sont atteintes chaque année le prouvent suffisamment.
Une femme ou fille s'assied le matin à 4 heures devant la bassine, elle reste là enveloppée d'une vapeur chaude et méphitique jusques à 11 heures, elle quitte une heure et s'y replace à midi jusqu'à 7 heures du soir…
Il y a quelques années la journée finissait à 5 heures du soir, c'était raisonnable mais l'ambition invente des moyens pour arriver au lucre, et ainsi peu à peu de demie heure en demie heure on est arrivé à 7 et même à 8 heures du soir, il n'y aurait pas de raison pour qu'on ne les obligeât à travailler jusqu'à 10 heures sans augmentation de salaire […] »
(Archives départementales du Vaucluse, 10 M 9).