Lettre d’information - Octobre 2024

La pendule astronomique de Louis XV témoigne de l’important intérêt du roi pour le progrès des sciences. Réalisée par Passemant, elle possède une sophistication qui subjugue le roi et la Cour à l’image du duc de Luynes qui évoque un « miracle de science ».

Ce tableau signé du peintre italien Francesco Hayez est une icône de l’art national et romantique. En 1859, en pleine seconde guerre d’indépendance italienne, ce tableau prend des accents politiques et représente l'esprit du Risorgimento (unification de l’Italie) et de l’alliance avec la France.

L'architecte Eugène Viollet-le-Duc qui a restauré Notre-Dame de Paris et lui a ajouté la célèbre flèche, est représenté ici par l’artiste Ernst von Liphart et photographié par Nadar qui réalise depuis plus de deux décennies des portraits de personnalités.

Cette étude nous plonge au cœur de Saint-Germain-des-Prés et des caves de jazz particulièrement fréquentées par Boris Vian. En 1934, il est plus connu comme musicien que comme écrivain. Il est devenu l’un des principaux passeurs de musique américaine en France et se produit parfois au Caveau de la Huchette.

Adolf Hitler avait pour projet de rebaptiser Berlin Germania et de construire une capitale monumentale pour le Troisième Reich. Ce projet a été confié à Albert Speer, l’architecte officiel du régime. La plupart des édifices publics prévus s’inspiraient de sites et de monuments célèbres à travers le monde. Découvrez ici la maquette de la Grande Halle.

1934, Hitler commande à Leni Riefenstahl un film commémorant les journées qui doivent symboliser en Allemagne comme à l’étranger l’avènement d’une Allemagne nouvelle, renouant avec son passé glorieux et se tournant résolument vers l’avenir. En 1935 avec Triomphe de la volonté, Leni Riefenstahl est non seulement la réalisatrice favorite des autorités nazies, mais une figure du cinéma européen.

Plus de 130 000 personnes furent déportées et internées dans le camp de concentration de Ravensbrück ouvert en mai 1939. Entre 20 000 et 30 000 d’entre elles y périrent. Bien qu’un camp d’hommes y fût intégré, Ravensbrück avait été conçu comme un camp de concentration pour femmes, dont certaines y étaient déportées avec leurs enfants. Elles provenaient d’une trentaine de pays, en majorité de Pologne et d’Union soviétique, mais également d’Allemagne ou de France. Les Roms furent particulièrement ciblées par les autorités du camp.