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Vue aérienne du fort Boyard, à marée basse
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Plan de la rade de l’île d’Aix par l’ingénieur Vanéchout [Organiser la batterie de la Force]
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Fort Boyard en mer. Coupes et élévations
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Avant-projet de réorganisation du Fort Boyard.

Titre : Vue aérienne du fort Boyard, à marée basse
Date de création : 1992
Date représentée : 1992
Dimensions : Hauteur 9 - Largeur 13
Technique et autres indications : Tirage photographique
Lieu de Conservation : archives départementales de Charente-Maritime (La Rochelle) site web
Contact copyright : © Archives départementales de Charente-Maritime - Cliché C. AYRAULT
Référence de l'image : 33 Fi
Vue aérienne du fort Boyard, à marée basse
![PLAN DE LA RADE DE L’ÎLE D’AIX PAR L’INGÉNIEUR VANÉCHOUT [ORGANISER LA BATTERIE DE LA FORCE] Archives départementales de Charente-Maritime. Bonaparte. LA CONSTRUCTION DU FORT BOYARD. 1665. arsenal militaire de Rochefort. PLAN DE LA RADE DE L’ÎLE D’AIX PAR L’INGÉNIEUR VANÉCHOUT [ORGANISER LA BATTERIE DE LA FORCE] Archives départementales de Charente-Maritime. Bonaparte. LA CONSTRUCTION DU FORT BOYARD. 1665. arsenal militaire de Rochefort.](https://histoire-image.org/sites/default/styles/galerie_principale/public/arc71_rade_001f.jpg?itok=ga_AO8dc)
Titre : Plan de la rade de l’île d’Aix par l’ingénieur Vanéchout [Organiser la batterie de la Force]
Date de création : 1847
Date représentée : 1847
Dimensions : Hauteur 27 - Largeur 82,5
Technique et autres indications : Titre complet: Plan de la rade de l'île d'Aix, montrant l'implantation du Fort Boyard avec le croisement des lignes de tir, établi par le Colonel Vanéchout Encre et lavis en couleur
Contact copyright : © Service historique de l'armée de terre
Référence de l'image : Art.8. Sect. 1. Ile d’Aix. Cart. 9. F.5

Titre : Fort Boyard en mer. Coupes et élévations
Date de création : 1878
Date représentée : 1878
Dimensions : Hauteur 57 - Largeur 85
Technique et autres indications : Plan aquarellé
Lieu de Conservation : archives départementales de Charente-Maritime (La Rochelle) site web
Contact copyright : © Archives départementales de Charente-Maritime
Référence de l'image : 12 J sup. 12 (C.R. 44)

Titre : Avant-projet de réorganisation du Fort Boyard.
Date de création : 1891
Date représentée : 1891
Dimensions : Hauteur 32 - Largeur 43
Technique et autres indications : Plan aquarellé avec légende
Lieu de Conservation : archives départementales de Charente-Maritime (La Rochelle) site web
Contact copyright : © Archives départementales de Charente-Maritime
Référence de l'image : 12 J 23, n° 636
La construction du Fort Boyard
http://histoire-image.org/fr/etudes/construction-fort-boyard
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Contexte historique
Analyse des images
Interprétation
- architecture
- Bonaparte (Napoléon)
- mer
- fortification perpendiculaire
- matériaux
- Montalembert (Marc René, marquis de)
- Commune
- prison
- Charente-Maritime
- Rochefort
- ingénieur
1. L'emploi de l'eau de mer dans la confection des mortiers« Pour les travaux de construction du fort Boyard, il était impossible de s'assurer un approvisionnement d'eau douce suffisant pour l'extinction de la chaux ; et lorsque l'organisation de l'atelier ne permit plus de faire du mortier à terre, ce qui présentoit d'ailleurs d'autres inconvénients, on fut obligé de recourir à l'emploi de l'eau de mer […]Nos mortiers de Boyard traités par l'eau salée nous ont toujours paru très satisfaisants […]La consistance des mortiers ainsi triturés était favorable à la bonne exécution de nos maçonneries ; ils durcissaient promptement en conservant une légère humidité qui leur était éminemment salutaire, surtout au vent et au soleil qu'ils avaient le plus ordinairement à braver […] »
La dégradation des parements« Les parements de pierre calcaire du fort Boyard se sont promptement détériorés autour des joints en ciment, bien qu'on ait fait usage de pierres déposées sur le terrain de Boyardville depuis 50 ans. L'altération se produit à plusieurs millimètres de profondeur dès les premières années. Cependant, au fort Chapus, on ne remarque pas que les parements construits depuis 160 ans avec des pierres de même provenance présentent des effets proportionnés. Ne faut-il pas attribuer cette différence de dégradation à la différence des ciments employés ? »
Une protection naturelle : les huîtres« Les huîtres présentent toutefois une adhérence remarquable aux pierres, et il est possible que, si la main de l'homme ne contribuait pas plus que les accidents physiques à en arrêter le développement au niveau des plus basses mers, les bancs pourraient prendre à la longue les proportions de véritables rochers, et suppléeraient plus efficacement que tout moyen artificiel à la protection que l'on reconnaît indispensable de procurer aux enrochements de blocailles, contre l'action dynamique de la mer […] »
Génie de la place d'Oléron, Registre des expériences.
2. La mer à l'assaut du fort« La commission chargée d'examiner l'enrochement de Boyardville en 1837 a conclu, d'après le déplacement de plusieurs blocs et l'immobilité de plusieurs autres, que la hauteur de la lame du sommet jusqu'au creux peut s'élever à 8 m. au maximum […] A plusieurs reprises des blocs de 15 m³ ont été sous nos yeux entièrement soulevés par la mer […] En novembre 1852, la mer a culbuté un chemin débarcadère du musoir sud, cubant environ 280 m., arcbouté contre ce fort […] Cette masse a été non seulement renversée, mais encore roulée […] Il est certain néanmoins que les vagues qui se soulèvent autour du fort Boyard sont d'une très grande puissance. Nous les avons vues, plusieurs fois chaque année, franchir le fort en nappes épaisses, dans la longueur du nord-ouest au sud-est, et il a été constaté que la masse entière du fort, environ 40 000 m³ de maçonnerie, oscille sous les coups de ces lames dans les plus violentes tempêtes. »