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Le Serment du Jeu de paume, 20 juin 1789

Le Serment du Jeu de paume, 20 juin 1789

Le Serment du Jeu de paume, 20 juin 1789

Le Serment du Jeu de paume, 20 juin 1789

Le Serment du Jeu de paume, 20 juin 1789

Le Serment du Jeu de paume, 20 juin 1789

Date de création : 1791

Date représentée : 20 juin 1789

H. : 65,5 cm

L. : 101 cm

Commande de la Société des Amis de la Constitution.

Plume, encre, lavis et rehauts de blanc sur crayon sur papier.

Domaine : Dessins

© GrandPalaisRmn (Château de Versailles) / Gérard Blot

Lien vers l'image

INV.DESS 736 - 83-000530

Le serment du Jeu de paume, 20 juin 1789

Date de publication : Septembre 2020

Auteur : Robert FOHR et Pascal TORRÈS

Le serment du Jeu de paume

Le serment du Jeu de paume

Cet événement fondateur de la Révolution française constitue une étape symbolique dans la destruction de l’absolutisme.

L’ouverture des états généraux avait suscité une querelle de procédure : le tiers état souhaitait la réunion des trois ordres ainsi que le vote par tête, le vote par ordre donnant nécessairement la majorité au clergé et à la noblesse. Face au refus du roi, le tiers état se proclama Assemblée nationale et appela les deux autres ordres à le rejoindre. Louis XVI fit fermer la salle de réunion des députés. Ces derniers se portèrent alors dans la salle du Jeu de paume. Le 20 juin 1789, ils prêtèrent serment de ne jamais se séparer avant d’avoir rédigé une Constitution.

La scène prend place dans la salle du Jeu de paume dont David dessina l’architecture in situ. Dans la composition d’ensemble connue par le grand et magnifique dessin de Versailles exposé au Salon de 1791, les députés sont regroupés au-delà d’une ligne fictive comme sur la scène d’un théâtre, laissant ainsi au public l’illusion d’appartenir à l’autre moitié (invisible) des spectateurs de la scène. Cette théâtralité est encore relevée par la gestuelle des députés prêtant serment.

Sur la toile inachevée, la nudité suggérée sous les vêtements concourt encore à l’idéalisation de la scène à laquelle David n’assista pas, mais qu’il souhaita hisser au rang d’acte universel. Tous les regards convergent vers Bailly, maire de Paris, ébauché sur la toile au crayon blanc, comme l’ensemble des figures encore nues. C’est Bailly, doyen du tiers état, qui répond au marquis de Dreux-Brézé, émissaire du roi : « Je crois que la nation assemblée ne peut pas recevoir d’ordres. » Sur ces dessins à l’anatomie parfaite, héroïque, sont esquissés les habits à la peinture grise, puis les corps sont à nouveau, toujours nus, remodelés à la peinture grise ombrée de bistre.

Le grand fragment de la toile inachevée de David présente quatre portraits presque finis : Barnave, Michel Gérard, Dubois-Crancé et Mirabeau. Parmi les personnages ébauchés, on distingue Robespierre, Dom Gerle, l’abbé Grégoire, Rabaud-Saint-Étienne, le docteur Guillotin et Treilhard. Quant au grand dessin d’ensemble, même si plusieurs personnages, dont Bailly, y sont déjà reconnaissables, le livret du Salon de 1791 précisait curieusement que « l’Auteur n’a pas eu l’intention de donner la ressemblance aux membres de l’Assemblée ». David n’en avait pas moins commencé à peindre quelques têtes.

David souhaite ici fonder une nouvelle peinture à l’image de la nouvelle France révolutionnaire : toile symbole s’il en est, Le Serment du Jeu de paume aurait dû rivaliser avec L’École d’Athènes d’un Raphaël tant par l’ampleur de la composition que par le souffle qui l’anime, par son théâtral dépouillement, sa pureté inspirée de l’antique, que par l’ordre et la clarté qui président à la distribution des personnages et à la rigueur de l’action. La notion même de serment, symbole de l’engagement de la nation dans son unité indestructible, sera au cœur de tous les grands engagements de la Révolution. C’est l’idée de la fête unificatrice (comme celle de la Fédération) qui préside donc à l’exécution de ce chef-d’œuvre dont la destination, voulue par la Constituante, était la salle des séances de l’Assemblée.

Le destin du Serment du Jeu de paume est à l’image de la mouvance révolutionnaire : la souscription lancée par les jacobins pour financer sa réalisation n’aboutit point. La Constituante décida de financer l’œuvre de David aux frais du « Trésor Public », mais l’engagement progressif de l’artiste dans la Révolution et le fossé qui se creusa entre les modérés et les extrémistes rendirent caduque cette divinisation de l’unité nationale, et la toile ne fut jamais achevée. Elle reçut même, selon le témoignage de Vivant Denon, de nombreux coups de baïonnette lors de l’insurrection du 10 août 1792, alors qu’elle était entreposée dans la Grande Galerie du Louvre.

Philippe BORDES, Le Serment du Jeu de paume de Jacques-Louis David. Musée national du château de Versailles, Paris, RMN, 1983.

Robert FOHR et Pascal TORRÈS, « Le serment du Jeu de paume, 20 juin 1789 », Histoire par l'image [en ligne], consulté le 15/12/2024. URL : https://histoire-image.org/etudes/serment-jeu-paume-20-juin-1789

« L’inachèvement emblématique du Serment du Jeu de paume »" par Laurent Lotyhttp://www.cairn.info/zen.php?ID_ARTICLE=DHS_041_0027#sthash.jlwG2a37.dpuf

Anonyme (non vérifié)

Merci pour ces renseignements !!!!

dim 19/12/2010 - 16:05 Permalien
Anonyme (non vérifié)

site remarquable tant par son contenu que la qualité de sa présentation
merci pour ce travail qui nous donne encore plus le goût à s'immerger dans l'Histoire

mer 12/01/2011 - 12:31 Permalien
Anonyme (non vérifié)

Bonjour, quel est le support du tableau du serment du Jeu de paume?

sam 12/02/2011 - 15:23 Permalien
Anonyme (non vérifié)

^Merci beaucoup . grace a ce site on a eu une superbe note dans notre travail

jeu 12/05/2011 - 20:36 Permalien
Anonyme (non vérifié)

Pièce très intéréssante. On constate une légère détérioration sur la cornure gauche du tableau qui ne nous empêche pas de rester transcendant devant ce chef d'oeuvre français.

mer 18/05/2011 - 16:11 Permalien
Anonyme (non vérifié)

je cherche ue relation stable avc un homme comme moi hummmmbien moucli coumme moi aoussi ecoutetoi le moderateur whilla si taxite pas je te déglingue toi et on pc dazcopurd

mer 25/05/2011 - 18:23 Permalien
Anonyme (non vérifié)

Merci pour ces renseignement ... TROUNENE !!!

ven 22/07/2011 - 06:04 Permalien
Anonyme (non vérifié)

Quelle est la situation politique, religieuse, sociale, au cours de sa réalisation?

dim 29/01/2012 - 12:15 Permalien
Anonyme (non vérifié)

bonjour,
ou aurait du se trouver l'oeuvre achevée

lun 06/02/2012 - 17:47 Permalien
Anonyme (non vérifié)

Bonjour,

Tel que c'est écrit dans l'étude : "la souscription lancée par les jacobins pour financer sa réalisation n’aboutit point. La Constituante décida de financer l’œuvre de David aux frais du « Trésor Public », mais l’engagement progressif de l’artiste dans la Révolution et le fossé qui se creusa entre les modérés et les extrémistes rendirent caduque cette divinisation de l’unité nationale, et la toile ne fut jamais achevée."

Nous n'avons pas plus d'informations sur l'endroit où aurait dû se trouver cette toile. On peut tout de même imaginer que, si elle avait été payée par le Trésor public et achevée, elle aurait trouvé place dans un des organes de l'Etat.

Bonne journée,

Anne-Lise

mer 08/02/2012 - 11:51 Permalien
Anonyme (non vérifié)

Bonjour, pour les historiens, david a représenté dans la composition de son futur tableau la naissance de la nation. Pourquoi cela ? :) Et pourquoi ce tableau n'a t il jamais ete fini?

mar 06/03/2012 - 20:45 Permalien
Anonyme (non vérifié)

Bonjour,

Vous trouverez plus d'informations dans cette étude et dans les réponses des commentaires un peu plus haut !

A bientôt !

Anne-Lise

ven 09/03/2012 - 12:37 Permalien
Anonyme (non vérifié)

Aidez moi j'ai un devoir à rendre mardi. C'est quoi la composition de ce tableau s'il vous plaît?
Merci d'avance.

dim 11/03/2012 - 18:03 Permalien
Anonyme (non vérifié)

Bonjour,

Pour la composition du tableau, je vous invite à aller voir dans la partie Analyse de l'étude, c'est là que vous trouverez des informations.

A bientôt

Anne-Lise

lun 12/03/2012 - 14:49 Permalien
Anonyme (non vérifié)

Waouh ! Mais quel site remarquable !
Je dois faire un exposé sur David et heureusement que ce site est là : il m'a fait gagner beaucoup de temps et il est clair...
Bravo !
Gros bisous,
Julie

mer 11/04/2012 - 14:59 Permalien
Anonyme (non vérifié)

Bonjour merci pour ses informations. :)
J'aimerais savoir: comment David montre la tolérance du régime?

Merci de vos réponses. :D

dim 29/04/2012 - 16:50 Permalien
Anonyme (non vérifié)

merci beaucoup grace a vous on a pu avoir une bonne note dans la fiche histoire des arts !!!!!!!!!!!!! :)))))))

mar 15/05/2012 - 11:46 Permalien
Anonyme (non vérifié)

bonjour !
se site est tres interessant et j'ai presque tout se qu'il me faut. Mais il me manque quelques details... Qui est le commanditaire du tableau et ou est il exposer aujourd'hui ? merci beaucoup ;-)

mar 27/11/2012 - 19:41 Permalien
Anonyme (non vérifié)

Bonjour,

La partie grisée en dessous de l'image donne toutes les informations sur l'image. Il y est indiqué que cette esquisse est aujourd'hui conservée au Musée national du Château de Versailles à Versailles.

Concernant le commanditaire, voir le dernier paragraphe de l'interprétation qui vous donne ce renseignement.

A bientôt !

Anne-Lise

jeu 29/11/2012 - 08:59 Permalien
Anonyme (non vérifié)

Comment David montre t'il que le nouveau régime se veut tolérant?
Que symbolise le vent qui souffle dans le rideau?
Qui est installé aux fenêtres?

Merci à ceux qui vont répondre à mes questions
Je les remercie du fond du coeur

ven 14/12/2012 - 12:06 Permalien
Anonyme (non vérifié)

voila des réponses:
le nouveau régime se veut tolérant car un prêtre catholique et un pasteur protestant sont d'accord comme on le vois au premier plan

le souffle dans les rideau symbolise le changement

et c'est le peuple parisien qui est installé au fenêtres

mer 02/01/2013 - 10:48 Permalien
Anonyme (non vérifié)

J'ai un devoir a rendre et cette fiche m'aide beaucoup !! Merci

mer 02/01/2013 - 20:25 Permalien
Anonyme (non vérifié)

Bonjour,
J'aimerai savoir une réponse que je n'arrive pa e aus à trouvé..

Pourquoi Martin Dauch(le seul deputé qui refusa de prêter serment) a-t-il les bras croisés sur la poitrine ?

Merci de répondre au plus vite BISOUS![/b]

dim 06/01/2013 - 14:11 Permalien
Anonyme (non vérifié)

merci c est bien raconter quel quent peu me dire qui est a l'iniative du financement de ce tableau

dim 06/01/2013 - 20:54 Permalien
Anonyme (non vérifié)

Ce site est superbe, grâce à ce site, je comprends mieux !! Ça prouve que l'histoire, ça peut être intéressant quand c'est bien expliqué !!

lun 07/01/2013 - 18:55 Permalien
Anonyme (non vérifié)

Comment David montre t'il que le nouveau régime se veut tolérant?
Il y a la présences d'hommes d'églises,du peuple aux fenetres.on peut voir aussi un pasteur catholique et un pasteur protestant qui se tiennent la main et qui sont d'accord.
Que symbolise le vent qui souffle dans le rideau?
Le vent symbolise le renouveau ,le changement ,un pas pour plus de libertée.
Qui est installé aux fenêtres?
C'est le peuple de Versailles qui est installer à la fenetres car ils ne peuvent pas rentrer mais veulent y assister quand même.

lun 07/01/2013 - 21:06 Permalien
Anonyme (non vérifié)

Bonjour, j'aimerais savoir comment David montre l'importance de l'évènement et l'enthousiasme qu'il suscite et aussi en quoi ce texte remet en cause l'absolutisme ?
Merci de me répondre au plus vite et de continuer se site ! :)

sam 12/01/2013 - 11:25 Permalien
Anonyme (non vérifié)

bonjour, il est urgent pour moi d'avoir une réponse rapidement a ma question qui est la suivante:" d'après ce tableau qu'elle est la définition de nation?"
Merci d'avance!:)

sam 19/01/2013 - 14:03 Permalien
Anonyme (non vérifié)

bonjour j'aimerais savoir comment David rend-il l'iimpression d'enthousiasme de l'evenement?
Ou se deroule la scene?
Que fait baily au centre du tableau?
Que font les autres deputés?
Et qui est installé aux fenetres
merci de me repondre au plus vites

mer 23/01/2013 - 18:06 Permalien
Anonyme (non vérifié)

Bonjour. J'aimerais vous dire que j'ai beaucoup apprécié ce site, très riche en informations et très complet.
Bonne continuation !

jeu 24/01/2013 - 20:36 Permalien
Anonyme (non vérifié)

Le peuple est également présent en bas à gauche. Il est marginalisé, car le scrutin est censitaire : il est donc exclu. Mais, en même temps, il semble vouloir aller vers le centre, vers le suffrage universel. Il y a un sans-culotte de figuré, alors qu'ils n'entreront en lice qu'en 1792.
Le tableau est inachevé, car la révolution est inachevée. En outre, David, au fil du temps était très ennuyé de devoir faire figurer des députés qui ont trahis par la suite (Mirabeau, Bailly ...).

dim 10/02/2013 - 11:04 Permalien
Anonyme (non vérifié)

L'histoire par l'image, un site incontournable pour mieux comprendre l'histoire.

dim 07/04/2013 - 13:13 Permalien
Anonyme (non vérifié)

Coucou !
je voudrais savoir a quoi servait la salle du jeu de Paume !
merci d'avance.

mer 30/10/2013 - 12:56 Permalien
Anonyme (non vérifié)

recoucou !
encore quelques questions :
Pourquoi les députés voulaient-ils une constitution ? Quel changement elle pourrait apporter dans le domaine politique (monarchie) ?
merci ! merci !

mer 30/10/2013 - 18:12 Permalien
Anonyme (non vérifié)

Les députés du Tiers voulaient une constitution pour donner une autre origine aux institutions : celle de la souveraineté nationale. Auparavant, la monarchie absolue était de droit divin. Le roi tenait son pouvoir de Dieu. Même si ce pouvoir était un peu encadré par les coutumes et quelques lois fondamentales (la loi salique, par exemple).
Désormais, il y aurait une assemblée, élue(ou deux, c'était un sujet de discussion). Restait à savoir comment elle serait élue (suffrage censitaire).
Quand à la balle, je pense qu'elle montre ce qu'était la salle, l'immense écart avec ce qu'elle est devenue, et, en même temps un rappel de la fermeture survenue (le frère du roi l'a réservée ensuite pour une partie).

jeu 31/10/2013 - 17:29 Permalien
Anonyme (non vérifié)

Pour compléter, beaucoup de députés voulaient une monarchie constitutionnelle, à l'image des anglais.

jeu 31/10/2013 - 17:31 Permalien
Anonyme (non vérifié)

Ce tableau est aussi une belle escroquerie . Il est censé eux montrer la "concorde religieuse" avec trois clercs au centre du tableau, deux chrétiens catholiques ( un moine : Dom Gerle ( Chartreux)/ un curé) et un chrétien protestant ( le pasteur; à droite). Or...Dom Gerle était absent ce jour là et n'arrivera à Paris...qu'en Décembre !!
Le tableau doit aussi montrer la " tolérance religieuse" ( mêmes symboliques des personnages)mais on sait ce que la révolution a fait de la religion, des ordres religieux, des biens du clergé,et des bâtiments ( détruits, saccagés, transformés en écuries...) Précision : je suis athée!!!

lun 16/12/2013 - 16:14 Permalien
Anonyme (non vérifié)

On peut penser ce que l'on veut de ce tableau, mais on ne peut dire que ce soit une "escroquerie" ! Car, en premier lieu, il n'est pas achevé. Sa composition - ses personnages- variera au fil de la révolution, des traîtres patents ne pouvant trop paraître...
Ainsi, comme la révolution, il ne sera pas terminé. Il est donc on ne peut plus fidèle aux événements.
Et si Dom Gerle était absent au moment du serment, la constitution civile du clergé (et plus encore la campagne de déchristianisation des hébertistes)n'était pas élaborée. En employant un argument comparable, c'est donc une escroquerie que de dire que la déchristianisation devrait figurer sur ce tableau.
Un artiste fait le tableau qu'il veut, généralement conforme à la commande. Il est un témoignage, et le résultat de divers éléments historiques, notamment.
Sur ce tableau, qui ne peut être une photographie, de nombreuses choses doivent être formellement inexactes, mais l'essentiel y est : le souffle de la Révolution, la formidable concorde de la quasi totalité des représentants, l'importance de l’événement, l'espoir, l'émergence de la volonté nationale, et également, l’inachèvement de cette révolution, portée, entre autres, par l'assemblée, et par David.

dim 29/12/2013 - 10:02 Permalien
Anonyme (non vérifié)

J'ai une question: En quoi ce tableau symbolise-t-il l'idée d'union nationale et marque-t-il une rupture avec l'Ancien régime ?

lun 06/01/2014 - 19:35 Permalien
Anonyme (non vérifié)

Il représente le serment. Les députés refusent de quitter les lieux, comme leur ordonne le monarque. Ils se sont constitués en "Assemblée nationale", détentrice de la souveraineté nationale. Le souverain n'est plus le roi, mais le peuple, via ses représentants. Il faut organiser tout cela, mais, en attendant, les représentants du peuple n'ont d'ordres à recevoir de personne, même du roi, qui n'est pas encore rejeté (ce sera après sa fuite)mais dont le statut est modifié.
L'union nationale est représentée par la mise en scène de tous les représentants, y compris ceux des religions, et par celle du public. En outre la présence immatérielle de la souveraineté nationale est le signe d'une union virtuelle. Les aristocrates (noblesse, haut clergé) ont été plusieurs fois invités à rejoindre l'assemblée.Certains le font.

ven 10/01/2014 - 10:08 Permalien
Anonyme (non vérifié)

Il représente un "espoir"...mais il faut voir et connaître la suite !!
Bailly? Le futur maire de paris, debout, lisant le serment? : Guillotiné !!!
Mirabeau? L'auteur de "NOus sommes ici par la volonté du peuple et n'en sortirons que par la force des baïonnettes"...quand on apprendra qu'il avait des contacts avec le roi..on ira sortir ses restes du Panthéon ...pour jeter ses cendres aux égouts !!
Dois je continuer la liste?....

jeu 16/01/2014 - 01:05 Permalien
Anonyme (non vérifié)

Décidément...
Les restes de Mirabeau ont été inhumés anonymement au cimetière de Clamart.
Les terribles affrontements qui ont suivi (guerre civile, guerre contre les monarchies européennes, droite/gauche) ont permis de sauver la révolution bourgeoise en luttant contre la réaction aristocratique, puis finalement contre le mouvement populaire.
Il n'empêche que le serment et le tableau représentent un espoir...en partie déçu : le tableau, je le rappelle, est inachevé. Mais l'essentiel de l'espoir est réalisé : la chute de l'absolutisme.

jeu 16/01/2014 - 09:20 Permalien
Anonyme (non vérifié)

j'aimerais bien s'avoir en quoi cette oeuvre de Jacques-Louis David marquée son époque.

merci d'avence

sam 18/01/2014 - 10:29 Permalien

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